Collège La Ville Aux Roses

Châteaubriant (44)

Loire Atlantique
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Enregistrer le réel, enclencher la fiction ….

Ce projet met en scène une réalisation collective par classe (arts plastiques et éducation musicale) au sein d’une exposition commune du niveau 5ème.

Le chantier de réhabilitation de notre établissement nous permet plus que jamais de porter sur le réel un regard attentif, sensible, ouvert … peut-être pour ré-enchanter le quotidien in situ afin d’enclencher la fiction. Cette proposition de projet de niveau est une invitation pour tous d’habiter poétiquement ce chantier… :

– En tentant d’enregistrer des fragments de réel en s’en approchant équipés d’outils que sont l’œil, l’oreille, la  photographie, le dictaphone…

– En établissant des constats poétiques, en examinant les amoncellements de rebus. Prélever de la beauté où on ne l’attendait pas, s’attendrir sur un détail, un objet, un outil, un matériau …..

– En arpentant le chantier, recouvert de poussière – en s’y promenant, déambulant, auscultant les recoins à même le mur, les plinthes, le placoplatre… – En recueillant l’harmonie dans le chaos.

– En portant un regard sur la situation, ses coulisses, sa logique et pourquoi pas sur ses « héros » : ouvriers, agents, ….

En ARTS PLASTIQUES :

Un élève par classe et par semaine, équipé d’un appareil photographique, a réalisé une « belle » photo du chantier. 10 minutes de déambulation pour porter un autre regard sur un quotidien bouleversé par des zones de circulation contraintes, des équipements de chantier, des ouvriers en action, des matériaux exposés, …
Ces images collectées sur 22 ou 23 semaines de cours deviennent le matériau d’une production collective. L’installation a été pensée à partir d’un objet réel prélevé sur le chantier ou lui faisant écho (un casque pour une classe, un escabeau pour une autre, une perceuse, …..).

La réalité (ou trace du réel) tendra vers une fiction, une recomposition de « ce qui a été » …

En ÉDUCATION MUSICALE :

 

Les compositions musicales élaborées à partir de captures sonores se feront l’écho immatériel des installations. Les bruits de perceuses, engins de chantier, échafaudage électrique,
chalumeau, deviendront autant de matériaux sonores. Les contraintes créatives seront élaborées par les classes.

Il s’agissait pour nos élèves de tenter la restitution de moments fugitifs avant que notre mémoire, friable, oublie ces moments de métamorphoses. Pour conserver cette mémoire, certaines productions pourraient entrer dans « les collections du musée de l’établissement ».